Maxime Dumont : « la formation est un moyen pas un but »

Pour Maxime Dumont, négociateur CFTC de l’ACNI « Avenir professionnel », la formation est un moyen pour arriver à l’emploi et à sa pérennisation.

 

Le site Mon compte formation fête ses deux ans. L’occasion pour la CFTC, en la personne de Maxime Dumont, négociateur de l’ACNI « Avenir professionnel », de faire le bilan du dispositif numérique et revenir sur le compte personnel de formation (CPF).

Pour le gouvernement, l’application et le site « Mon Compte Formation » « ont profondément modifié et facilité l’accès à la formation ». Êtes-vous d’accord avec cette déclaration ?

Au départ, la CFTC n’avait pas parié sur ces outils numériques pour plusieurs raisons. La première est que l’ANI du 22 février 2018 sur lequel nous avons travaillé mettait la lumière sur un point spécifique du compte personnel de formation (CPF) : la liberté totale pour un individu de disposer d’une somme d’argent sur un compte virtuel, et de le laisser seul face à la formation professionnelle. Or, nous savons que la formation professionnelle ne s’acquiert pas facilement. C’est la raison pour laquelle nous étions dubitatifs lors de la création du site moncompteformation.fr et de l’application. Il faut comprendre que la formation n’est pas un but. Elle est un moyen pour arriver à une seule chose : à l’emploi et à sa pérennisation.

Nous avions estimé que l’absence de médiation représentait un risque important. Pour y palier, nous avions donc demandé à ce qu’on ait l’obligation de passer par un conseiller en évolution professionnel (CEP) gratuit, et qui mettrait les bénéficiaires en garde contre de potentiels écueils. La proposition a été refusée par le gouvernement.

Toutefois, les chiffres actuels prouvent que le dispositif est une réussite. Près de 4,6 millions de dossiers ont été acceptés. Notons également que sur 34 millions de salariés français, près de 18 millions d’entre eux ont ouvert leur compte formation. Ces chiffres sont positifs.

Ils le sont d’autant plus lorsqu’on sait que nos concitoyens sont nombreux à ne pas disposer d’outils numériques, tels qu’un smartphone, un ordinateur ou encore une tablette. En effet, une partie de la population française vit toujours en dessous du seuil de pauvreté et ne se sert pas de ces outils car il faut payer un abonnement, l’appareil, etc. D’autres, enfin, sont confrontés à l’illectronisme.

Pour ceux qui peuvent ouvrir un compte et déposer un dossier, de combien peuvent-ils bénéficier sur leur CPF pour avoir accès à une formation ?

Pour ceux ayant travaillé depuis 2014 et qui, en plus de leur CPF, ont inscrit leur droit individuel à la formation (DIF) [dispositif ancêtre du CPF, Ndlr] nous sommes, actuellement, à 4 600 €. Il s’agit là de la moyenne. Toutefois, une formation ne coûte pas 4 600 €. D’après les chiffres de France compétence, pour une formation qualifiante, certifiante et diplômante, ce qui est le rôle du CPF, il faut compter entre 6 000 € et 15 000 €. Cela veut dire que pour avoir accès à ce type de formation, un paiement, autre que celui seul du salarié, est nécessaire.

Mais attention aux écueils. Si ces nouveaux outils octroient une liberté totale à l’utilisateur, qui peut décider seul de son avenir professionnel et payer directement une formation par carte bancaire depuis son compte, il n’y a plus de temps de questionnement puisqu’il n’y a plus d’intermédiation. Des problèmes peuvent apparaître lorsqu’un bénéficiaire utilise l’argent de son CPF sans avoir réfléchi, au préalable, aux tenants et aux aboutissants de cette nouvelle réalité professionnelle et aux impacts sur son quotidien : les horaires, la distance et autres.

Le site « moncompteformation.fr » et l’application sont de bons outils, mais il nous appartient de prévenir contre d’éventuelles conséquences. Nous devons faire en sorte que les bénéficiaires cheminent allègrement vers la formation pour arriver à leur but professionnel. Or, nous n’avons pas prévu ça.

Nous sommes sur un temps politique, celui de la mandature, et non sur le temps de la formation qui, lui, est celui de toute une vie de travail.

Et qu’en est-il du financement pour les demandeurs d’emploi ?

Le coût moyen d’une formation de courte durée, mais certifiante, est de 1 300 €. Le demandeur d’emploi l’achète à Pôle emploi, qui négocie au préalable des volumes importants de formation. Cela permet à Pôle emploi de proposer aux demandeurs des formations groupées et non individuelles.

Ainsi, il peut arriver qu’un demandeur cherche une formation spécifique, mais que l’établissement ne l’ait pas achetée. Nous avons donc un nombre de volume de formations de Pôle emploi beaucoup moins important que celui des demandeurs. À ce jour, l’établissement a validé 870 000 dossiers, or il existe près de 4 millions de demandeurs d’emploi en France. Encore une fois, le financement fait défaut.

La nouvelle négociation interprofessionnelle relative à la formation a donné lieu à l’ACNI du 15 octobre 2021 calé sur les 49 propositions des partenaires sociaux. Quelle est la part de la participation de la CFTC dans l’élaboration de ces 49 propositions ?

Nous, partenaires sociaux, avons travaillé sur les 49 propositions qui ont été transmises à Madame Borne, ministre du Travail, dans le cadre de l’agenda social autonome que le Premier ministre, Jean Castex, nous avait confié. La ministre les a vu d’un bon œil et nous a demandé de les traduire. La CFTC était l’une des premières organisations syndicales à proposer la création d’un accord national interprofessionnel (ANI). Ce à quoi la ministre a répondu favorablement.

Chose intéressante, la loi impose que nous ayons une feuille de route du ministère pour « cadrer » l’ANI, mais aucune ne nous a été transmise. Politiquement, la ministre redonnait aux partenaires sociaux la possibilité de négocier des dossiers majeurs, tels que la formation professionnelle, sur lesquels elle a reconnu notre légitimité. Aujourd’hui, cette marque de confiance se traduit par un accord cadre national interprofessionnel (ACNI). Sept négociations, « chantiers », seront discutées et feront chacune l’objet d’un ANI spécifique.

Depuis plusieurs années, la CFTC s’est très largement impliquée dans la formation professionnelle. Elle en est même devenue un acteur majeur.

Parmi les sept chantiers sur lesquels les partenaires sociaux travailleront dans le cadre de l’ACNI formation professionnelle, quelle place pour le CPF ?

Il existe bien un chantier dédié au CPF. Nous avons voulu qu’il soit professionnalisant. Qu’est-ce que cela veut dire ? Le CPF donne accès à un droit individuel à se former. Toutefois, nous avons vu émerger la fraude : des propositions de formations non qualifiantes, non certifiantes et non diplômantes pour vampiriser les comptes des bénéficiaires. De plus, il peut arriver que les employeurs soumettent un salarié à une formation en engageant son compte. Nous avons donc voulu que notre accord, notre ACNI, soit porteur d’éléments plus contraignants comme la professionnalisation du CPF.

Le discours de la CFTC est simple. Dans le cas de figure où une entreprise voudrait former des salariés dans le but de répondre à, disons, un appel d’offre mais ne disposerait pas des fonds nécessaires, elle pourrait demander à ses salariés d’engager leur CPF et compléter le reste grâce aux opérateurs de compétences (Opco). Les salariés deviendraient ainsi les partenaires de l’entreprise. Pour la CFTC, il s’agit là d’une co-construction. Mais attention, une contrepartie doit exister ! À la co-construction, il faut également ajouter le co-investissement puisque le salarié devient partenaire de son entreprise.

Qu’est-ce que le co-investissement ? L’entreprise doit s’engager par contrat à rembourser la somme investie par chaque salarié. Il s’agirait d’un remboursement progressif et annuel. Avec cette configuration, toutes les parties sont gagnantes. Notons également que la somme remboursée par l’entreprise serait déductible de ses impôts. Bien sûr, au regard du lien de subordination, les salariés peuvent ne pas vouloir s’engager dans de telles négociations. Il revient donc aux délégués syndicaux d’agir, et pour cela, il faut que ces derniers soient formés à négocier de cette façon.

La tendance à la formation est en hausse, mais certains écueils persistent. Comment aller plus loin pour développer l’appétence à se former ?

Le développement de l’appétence à se former passera par une information de qualité. Des leviers existent, mais nous ne nous en servons pas.

Le premier est l’entreprise. Des conseillers Opco pourraient se déplacer en entreprise pour, d’une part, expliquer aux employeurs les ressources de la formation professionnelle, et de l’autre, informer les salariés ou les instances représentatives du personnel (IRP). Nous devons rendre les salariés acteurs de ces questions puisque le CPF leur appartient. Un autre levier est l’entretien professionnel obligatoire, qui permettrait de parler individuellement du CPF aux salariés, ainsi que du rôle du CEP. Enfin, nous devons aussi former nos délégués syndicaux à parler de la formation professionnelle. C’est un terrain peu investi car difficile, technique, mais nous, organisations syndicales, devons nous en emparer.

Photo : DR

Source : Maxime Dumont : « la formation est un moyen pas un but »

Les IRP, vus par …

Voici un article qui donne à réfléchir…et qui peut susciter – qui sait – des vocations d’engagement…

À la CFTC nous sommes déjà convaincus par cette vision des choses, mais l’idée a plus de mal à faire son chemin auprès des employeurs de la Branche…

N’hésitez pas à réagir en commentaire, la discussion est ouverte !

Bilan 2020 FNE Formation de la Branche Agences de Voyages

Dans le cadre de la réunion du Comité des Métiers des Agences de Voyages de l’OPCO Mobilités du 4 juin, les résultats 2020 de la Formation Professionnelle Continue de notre branche ont été présentés.


Un fait particulièrement marquant est à retenir : le succès du dispositif FNE Formation.

Pour rappel, le FNE Formation proposait aux entreprises de financer des formations, sans reste à charge, pour le personnel placé en Activité Partielle.


Près de 600 entreprises de la Branche ont fait appel à ce dispositif. Près de 7.000 salariés ont bénéficié de ces formations financées par l’État,  pour un coût total de presque 7 millions d’euros.

3 salariés sur 10 ont été concernés et un quart des entreprises de la Branche dont l’effectif est inférieur à 50. Ces formations ont essentiellement bénéficié aux catégories « employés » et « maîtrises »: ils ont représenté 8 stagiaires sur 10 !
Quant aux formations suivies, elles étaient principalement axées sur les langues étrangères et l’informatique

Un Bilan Opco M

L’OPCO Mobilités a réalisé une enquête auprès des personnes ayant suivis une formation grâce au dispositif du contrat pro, pour évaluer l’insertion des alternants, 6 mois après la fin de leur contrat.

Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail qui permet au salarié de suivre une formation sur le principe de l’alternance.

C’est un contrat de travail qui prépare à l’obtention d’un Diplôme, d’un Titre ou d’une Certification Professionnelle reconnus afin de renforcer les compétences de l’entreprise.


L’activité en entreprise doit être en lien avec la qualification visée.

Il concerne :

  • Les jeunes de 16 à 25 ans révolus,
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, inscrits à Pôle Emploi,
  • Les bénéficiaires de certains minima sociaux (RSA, ASS, AAH) ou anciens titulaires de contrats aidés.

Pour la branche Agences de Voyages :

Dans notre branche, les résultats sont moins performants que pour la totalité des branches dont s’occupe l’OPCO M.

Ainsi, sur 771 personnes concernées, et 134 répondants, seuls 32 % étaient alors en CDI (contre 54 % sur l’ensemble des branches de l’OPCO),

15 % étaient en CDD (contre 11 %)

17 % étaient sans emploi (contre 9 %)

Nombre d’entre eux avaient choisi de poursuivre leur formation par un contrat en alternance.

Covid-19 : La France classée en rouge vif par l’Allemagne – Déplacements Pros –

C’est désormais la France entière, y compris l’Outre-mer, qui est considérée par l’Allemagne comme « zone à haut risque », un seuil supérieur conçu pour tenir compte de l’incidence des nouveaux variants du virus. Jusqu’alors, seul le département limitrophe de la Moselle entrait dans cette catégorie, alors que le reste du territoire hexagonal était classé « zone à risque ».

Par-delà l’ajout d’un adverbe, ce changement de catégorie, entré en application ce vendredi 26 mars, implique un durcissement drastique des conditions d’entrée en Allemagne des personnes en provenance de France : obligation de présenter un résultat de test négatif de moins de quarante-huit heures à l’arrivée en Allemagne, éventuelle mise en quarantaine en Allemagne pendant dix jours, voire à imposition de contrôles stricts aux frontières.

De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et, avant cela, avec la République tchèque et le Tyrol autrichien. « Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est tout simplement de fait une nécessité (…), un processus pratiquement automatique », a déclaré la chancelière allemande, lors d’une conférence de presse à Berlin jeudi soir, dans le cadre d’un sommet de l’Union européenne.

Pour la Moselle, département frontalier des régions allemandes de Sarre et Rhénanie-Palatinat, les deux pays se sont mis d’accord pour un système plus souple de contrôles aléatoires et de tests antigéniques pour les travailleurs transfrontaliers. Des discussions sont en cours pour « essayer d’adapter le mieux possible (ces mesures) et faire en sorte que ces salariés soient le moins pénalisés possible (…) Mais il y aura obligation de tests sanitaires ».

Cette perspective, concernant quelque 40.000 travailleurs français, a incité des députés français et allemands à demander la convocation « le plus rapidement possible (d’) une réunion extraordinaire du Comité franco-allemand de coopération transfrontalière »..

auteur :

David Keller

Source : Covid-19 : La France classée en rouge vif par l’Allemagne – Déplacements Pros

Activité Partielle de Longue Durée

La branche Agences de Voyages et Tourisme s’est dotée d’un accord d’activité partielle de longue durée (APLD).


Négocié en décembre et signé début janvier par la CFTC AVT, FO et la CFE/CGC pour les OS et par les EDV et le SETO pour les OP, l’accord permettra aux entreprises de la branche de se saisir de ce dispositif dans un cadre protecteur pour les salariés. C’est ce cadre qui a été fixé par les partenaires sociaux de la Commission de Négociation (la CPPNI).


Qu’est-ce que l’APLD ?


Pour rappel, l’activité partielle de longue durée est destinée à aider les entreprises à faire face à l’impact de la crise sanitaire avec deux objectifs :


– préserver l’emploi

– sauvegarder les compétences des salariés 


Ce dispositif soutient l’activité économique en offrant la possibilité aux entreprises confrontées à une baisse d’activité de diminuer le temps de travail de leurs salariés et de recevoir, pour les heures non travaillées, une allocation financée par l’État et l’Unédic.

des avancées pour nos entreprises


Points défendus par la CFTC AVT


– La CFTC a particulièrement mis en avant dès le début de la négociation son attachement aux efforts et contreparties des entreprises en termes de formation professionnelle continue.


Le dispositif de FNE Formation prenant en charge 80% des frais pédagogiques, la CFTC s’est assurée que notre accord de branche prévoit un financement du reste à charge partagé à hauteur de 50% minimum par les entreprises via un abondement des CPF des salariés.


– Nous avons également obtenu que le délai de prévenance des salariés concernés par une mise en APLD soit porté de 3 à 5 jours.


Points forts de l’accord défendus par toutes les Organisations Syndicales signataires


– En termes d’engagement sur le maintien de l’emploi : L’accord ne bannit pas catégoriquement les suppressions d’emplois; néanmoins, il recommande le recours aux plans de départs volontaires et à la GPEC , pour en atténuer les conséquences…
……Le tout UNIQUEMENT lorsque la survie de l’entreprise en dépend !


– Pour les TPE ( 90% des entreprises de la branche) : L’accord propose une trame- type de décision unilatérale de mise en place de l’APLD,  afin de permettre à tous les employeurs qui le souhaiteront,  d’avoir à leur disposition un outil utile, simple et finalisé.


– Pour les entreprises pourvues de délégués syndicaux et/ou de représentants du personnel, l’accord de notre branche recommande expressément le recours à la négociation d’entreprise avant toute mise en place de l’APLD.
Cette disposition représente aussi pour la CFTC AVT un point très important.

Un regret toutefois

Demande de la CFTC AVT non reprise dans l’accord

La CFTC regrette que la demande ci-dessous n’ait pas été retenue :

– la graduation du taux de rémunération des heures d’activité partielle en fonction du salaire – en prévoyant un « coup de pouce » aux salaires moyens/bas.

L’argument mis en avant par la CFTC AVT était pourtant légitime et spécifique à la branche puisque l’accord soutient les entreprises en prévoyant qu’elles puissent, par exception, baisser le temps de travail des salariés jusqu’à 50% (au lieu de 40%).

Cette disposition faisant peser un effort supplémentaire sur les salariés de la branche concernés, il paraissait juste de demander aux entreprises une contrepartie renforcée.


Cet argument n’a malheureusement pas été soutenu jusqu’au bout par les autres organisations syndicales et fut finalement rejeté par les Organisations Patronales.


Si vous avez des questions, des commentaires ou si vous souhaitez obtenir le texte de l’accord de branche, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe CFTC AVT

Ophélia DUFORT

Le mot de la présidente

…JANVIER …


Et notre web master – la très talentueuse Béatrice – qui me rappelle à l’ordre pour rédiger les vœux de la CFTC Agences de Voyages et Tourisme ce dimanche matin, via un message WhatsApp !
Je lui réponds illico « Ce sera fait », mais je sais déjà que ce ne sera pas aussi simple que d’habitude.


Le succès professionnel ? La prospérité ? … Et surtout la santé, hein !


Non, décidément, ça ne va pas. Pas cette fois. Je ne vais pas m’en tirer à si bon compte !


Nos entreprises sont en danger et nos emplois aussi. C ‘est ce que disent et nous prédisent tous les indicateurs, les analystes et les spécialistes… Bref, les professionnels de la profession !

Mais non

S’asseoir par terre et se couvrir la tête de cendre, ce n’est pas NOUS et surtout, ce n’est pas VOUS  !

Des crises, on en a traversé, dans nos activités du tourisme.

Peut-être pas aussi importantes, mais une chose reste intacte, à chaque fois et aujourd’hui encore :
l’envie de voyager, le besoin d’ailleurs, le regard des clients tourné vers l’horizon….


Alors oui, on peut et même on DOIT se souhaiter une meilleure année 2021.


Les vacances au soleil ; les voyages scolaires ; les déplacements professionnels ; les salons et les conventions ; les châteaux de la Loire et les plages du débarquement ; les City Breaks ; le chocolat chaud au génépi en haut des pistes entre 2 descentes  ….(en chasse neige tout du long pour moi… ?) ;

les Clubs en « all inclusive » ; les voyages sportifs ; les merveilles de l’Asie ; les séjours linguistiques ; les chemins de Compostelle, de Fatima ou de La Mecque ; les duty free d’aéroports blafards ; les croisières dans les fjords du nord où les calanques du sud ; les déserts de sable ou de glace…

Tout est là, à portée de main, à portée de vaccin !

Pas aujourd’hui ? Peut-être. Mais certainement demain !


Alors oui, on retournera dans nos agences et nos open space, dans nos musées et nos autobus Grand Tourisme !

On retroussera nos manches, on serrera les fesses et on tournera la page !
Parce que, quoi qu’il arrive : un volcan, une fièvre boursière, une bande de terroristes ou un virus meurtrier – on est comme ça, on y croit, on aime notre métier et on sait que nos clients reviendront acheter du rêve… et qu’on sera là pour leur vendre… le monde ? !


Alors Bonne Année 2021 à tous et rendez-vous très bientôt… au boulot ! 

Ophélia Dufort

Vers un prolongement du confinement après le 15 décembre ? 

Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a estimé lundi soir que « si les conditions actuelles se poursuivent, il sera très difficile d’atteindre l’objectif » fixé par le gouvernement pour la deuxième phase du déconfinement.

Des nouvelles peu rassurantes. Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a fait un nouveau point lundi soir sur la circulation du virus en France. Et les objectifs pourraient ne pas être atteints d’ici le 15 décembre.

« Malgré tous nos efforts, nous sommes toujours face à un risque élevé de rebond épidémique. Depuis quelques jours, le niveau des contaminations quotidiennes ne baisse plus », a-t-il averti au cours d’un point presse. Avant de poursuivre : « Il est difficile de prévoir l’évolution, mais si les conditions actuelles se poursuivent, il sera très difficile d’atteindre cet objectif ».

Une stratégie adaptée en temps réel

La France enregistre encore, en moyenne, 10 000 nouveaux cas par jour depuis une semaine, alors que l’objectif, pour lever les restrictions de déplacement et rouvrir les établissements recevant du public à partir du 15 décembre, est de 5000 nouveaux cas quotidiens.

Que peut-il alors se passer si l’objectif n’est pas atteint ? « Notre stratégie s’adapte en continu et en temps réel », a fait savoir Jérôme Salomon. Plusieurs médecins et épidémiologistes conseillent de leurs côtés de prolonger les mesures actuelles, dont l’attestation de déplacement obligatoire. Ce qui impliquerait, par conséquent, l’interdiction prolongée des voyages de loisirs.

Le prochain point hebdomadaire sur la situation sanitaire du ministre de la Santé, Olivier Véran, devrait apporter quelques réponses.

Auteur

  • Brice Lahaye

Source : Vers un prolongement du confinement après le 15 décembre ? 

Les compagnies aériennes assouplissent (de nouveau) leurs mesures commerciales

L’annonce du nouveau confinement en France il y a quelques jours a poussé plusieurs compagnies aériennes à revoir leurs conditions de modification ou d’annulation. Le point sur les dernières annonces.

Air Austral

La compagnie Air Austral a de nouveau décidé d’élargir ses mesures commerciales, applicables depuis le vendredi 30 octobre 2020. Ainsi, modification, report ou annulation de voyage sont désormais possibles sans frais pour des voyages jusqu’au 15 juin 2021, au lieu du 30 novembre 2020.

Air Austral a par ailleurs annoncé mettre en place des mesures spécifiques pour les passagers en possession d’un billet d’avion prévu sur la période du 30 octobre 2020 au 1er décembre 2020.

En cas de modification (pour les billets initialement non modifiables ou modifiables avec frais):
– si report de la date de voyage jusqu’au 15 juin 2021 : possibilité de modifier la date de voyage sans pénalité, sans réajustement de saisonnalité et sans réajustement de tarif dans la même cabine de voyage.
– si report de la date de voyage à partir du 16 juin 2021 : possibilité de modifier la date de voyage sans pénalité, avec réajustement tarifaire et de saisonnalité si applicable.

En cas d’annulation, le remboursement du billet d’avion peut se faire de deux manières :
– sous forme d‘un avoir (celui-ci sera bonifié jusqu’à 15% de la valeur totale TTC du billet initial). Cette bonification sera applicable pour des émissions de nouveaux billets en échange de l’avoir avant le 31 mars 2021 pour un départ avant le 15 juin 2021.
– en remboursement intégral du billet.

Corsair

Corsair a elle aussi revu sa politique commerciale. Tous les clients disposant d’un billet pour voyager au mois de novembre et ne souhaitant plus voler, ont la possibilité de demander le report du vol sans frais de modification, un avoir bonifié jusqu’à 15% de sa valeur ou le remboursement de leur billet. Quel que soit le choix du client, la demande doit être formulée auprès de la compagnie avant la date de départ du vol.

À cela s’ajoute le renouvellement de l’offre « Totale Sérénité ». Tout billet acheté depuis le 28 août peut être modifié (date ou destination) sans frais supplémentaires. Le client peut également demander le remboursement, sans avoir à présenter de justificatif, durant un an à compter de la date de départ initial, quel que soit le tarif d’origine et la date du voyage. Les clients devront déposer leur demande 7 jours à l’avance et régler la différence tarifaire si le nouveau voyage entraînait un changement de prix.

Air France

Dès septembre, la compagnie française a mis en place des nouvelles mesures commerciales offrant davantage de simplicité et de flexibilité pour les passagers qui souhaitent modifier leurs billets. Si le client souhaite annuler son voyage, son billet est désormais modifiable sans frais et sans justificatif, à la date et vers la destination de son choix. Si la modification de la destination entraîne une modification du prix, seule la différence tarifaire sera évidemment appliquée. Et s’il le préfère, le voyageur peut bénéficier d’un avoir remboursable.

Enfin, si l’annulation est du fait de la compagnie, le passager aura le choix de reporter son voyage à la date et vers la destination de son choix, de demander un remboursement intégral de son billet ou de bénéficier d’un avoir. Ces mesures sont applicables jusqu’au 31 mars 2021.

Easyjet

Moins souple, la compagnie aérienne low cost Easyjet offre quelques petites possibilités. Dans un mail adressé à ses clients, celle-ci précise qu’il est possible de changer son vol vers n’importe quelle destination et date, sans payer de frais de changement, jusqu’à 14 jours avant le départ. Si le nouveau tarif est plus élevé, il sera alors demandé de payer la différence.

Le plus intéressant reste la possibilité, lors d’un changement de restrictions gouvernementales, de modifier son billet sans frais même dans les 14 jours avant le départ. Il faut néanmoins faire cette modification dans la semaine suivant l’annonce du gouvernement.

Vueling

Toujours pour aider les passagers impactés par la crise, Vueling propose de son côté de modifier la date, la destination ou le passager gratuitement. Il suffit pour cela que le passager annule sa réservation jusqu’à 48 heures au préalable. La compagnie lui « remboursera » alors le montant sous forme de Crédit de vol, qui permettra d’effectuer une nouvelle réservation pour la date, la destination et la personne de son choix.

Le Crédit de vol sera valable 18 mois à compter de sa date d’émission et pourra être utilisé pour réserver des vols disponibles jusqu’à sa date d’expiration.

Auteur

  • va

Source : Les compagnies aériennes assouplissent (de nouveau) leurs mesures commerciales

Soutien psychologique aux dirigeants et salariés des entreprises du tourisme : comment ça marche

Numéro de téléphone dédié, définition des besoins, accompagnement personnalisé… Le syndicat Les Entreprises du Voyage lance un dispositif d’aide psychologique pour ses adhérents, patrons comme salariés.

À l’occasion d’une visio-conférence sur le voyage d’affaires, le syndicat Les Entreprises du Voyage avait annoncé la semaine dernière la mise en place d’une aide psychologique pour ses adhérents. Le dispositif, en vigueur depuis lundi, doit ainsi apporter un véritable soutien aux chefs d’entreprise et à leurs salariés, dont certains se sentent perdus face aux bouleversements nés de la crise sanitaire.

« Nous avons lancé ce nouveau service car nous avons vu remonter – en prenant régulièrement la température de l’état d’esprit des entreprises et de leurs préoccupations – une vraie demande de la part de chefs d’entreprise face à la gestion de leurs équipes, qui trouvent notamment difficile de les tenir mobilisées. Mais il y a aussi un sentiment d’être loin, d’être seul face à la situation. Il y a un malaise psychologique très clair qui remonte des chefs d’entreprise », explique Valérie Boned, secrétaire générale des Entreprises du Voyage.

Face à ce constat, le syndicat a donc fait appel à Axis Mundi, spécialiste de l’aide aux organisations dans leurs ressources humaines, pour proposer à ses adhérents une offre d’accompagnement par des coachs, psychologues et professionnels de santé sur des problématiques personnelles et professionnelles. Chaque adhérent chef d’entreprise et ses salariés pourront ainsi faire appel aux services de l’organisme dans la plus stricte confidentialité.

Concrètement, le demande d’aide se met en place en quatre étapes :
– la prise de contact par téléphone avec Axis Mundi (0 801 800 809) afin de présenter son besoin et être orienté avec un consultant adapté (coach, psychologue).
– La prise de rendez-vous (sous 48h par téléphone, visio-conférence ou en présentiel).
– La rencontre avec le consultant pour définir les objectifs à atteindre et trouver des solutions à mettre en oeuvre.
– Le suivi personnalisé, avec plusieurs sessions prévues pour accompagner le bénéficiaire du dispositif.

L’objectif de ce service, qui pourrait être reconduit si la demande est forte, est de répondre aux différentes problématiques que connaissent les professionnels du tourisme. « Cela peut aussi résoudre des problèmes qui sont d’ordre personnel », précise Valérie Boned.

Une aide à la prise de décision

En complément de ce nouveau service, le syndicat propose également une aide à la prise de décision pour les patrons. « Là aussi, plein de questions sont posées : dois-je me placer en protection judiciaire, est-ce que je continue l’activité, dois-je mettre mes employés au chômage partiel, etc. Il y a un vrai besoin en ce moment pour prendre des décisions », note la secrétaire générale.

Il est alors nécessaire pour les adhérents d’être mis en relation, toujours de façon confidentielle, avec un chef d’entreprise prêt à apporter ses conseils. Pour cela, il suffit d’envoyer un mail à Valérie Boned (v.boned@entreprisesduvoyage.org) avec la mention « prise de décision » et avec les grandes lignes des besoins exprimés.

« Nous avons des gens solides, souples et agiles dans notre secteur. C’est un vrai service entre pairs, entre chefs d’entreprise, dont certains sont même au sein du Conseil d’administration des Entreprises du Voyage ». De quoi pouvoir, le syndicat l’espère, répondre au mieux aux difficultés actuelles des professionnels du tourisme.

Auteur

  • Brice Lahaye

Source : Soutien psychologique aux dirigeants et salariés des entreprises du tourisme : comment ça marche