Les compagnies aériennes assouplissent (de nouveau) leurs mesures commerciales

L’annonce du nouveau confinement en France il y a quelques jours a poussé plusieurs compagnies aériennes à revoir leurs conditions de modification ou d’annulation. Le point sur les dernières annonces.

Air Austral

La compagnie Air Austral a de nouveau décidé d’élargir ses mesures commerciales, applicables depuis le vendredi 30 octobre 2020. Ainsi, modification, report ou annulation de voyage sont désormais possibles sans frais pour des voyages jusqu’au 15 juin 2021, au lieu du 30 novembre 2020.

Air Austral a par ailleurs annoncé mettre en place des mesures spécifiques pour les passagers en possession d’un billet d’avion prévu sur la période du 30 octobre 2020 au 1er décembre 2020.

En cas de modification (pour les billets initialement non modifiables ou modifiables avec frais):
– si report de la date de voyage jusqu’au 15 juin 2021 : possibilité de modifier la date de voyage sans pénalité, sans réajustement de saisonnalité et sans réajustement de tarif dans la même cabine de voyage.
– si report de la date de voyage à partir du 16 juin 2021 : possibilité de modifier la date de voyage sans pénalité, avec réajustement tarifaire et de saisonnalité si applicable.

En cas d’annulation, le remboursement du billet d’avion peut se faire de deux manières :
– sous forme d‘un avoir (celui-ci sera bonifié jusqu’à 15% de la valeur totale TTC du billet initial). Cette bonification sera applicable pour des émissions de nouveaux billets en échange de l’avoir avant le 31 mars 2021 pour un départ avant le 15 juin 2021.
– en remboursement intégral du billet.

Corsair

Corsair a elle aussi revu sa politique commerciale. Tous les clients disposant d’un billet pour voyager au mois de novembre et ne souhaitant plus voler, ont la possibilité de demander le report du vol sans frais de modification, un avoir bonifié jusqu’à 15% de sa valeur ou le remboursement de leur billet. Quel que soit le choix du client, la demande doit être formulée auprès de la compagnie avant la date de départ du vol.

À cela s’ajoute le renouvellement de l’offre « Totale Sérénité ». Tout billet acheté depuis le 28 août peut être modifié (date ou destination) sans frais supplémentaires. Le client peut également demander le remboursement, sans avoir à présenter de justificatif, durant un an à compter de la date de départ initial, quel que soit le tarif d’origine et la date du voyage. Les clients devront déposer leur demande 7 jours à l’avance et régler la différence tarifaire si le nouveau voyage entraînait un changement de prix.

Air France

Dès septembre, la compagnie française a mis en place des nouvelles mesures commerciales offrant davantage de simplicité et de flexibilité pour les passagers qui souhaitent modifier leurs billets. Si le client souhaite annuler son voyage, son billet est désormais modifiable sans frais et sans justificatif, à la date et vers la destination de son choix. Si la modification de la destination entraîne une modification du prix, seule la différence tarifaire sera évidemment appliquée. Et s’il le préfère, le voyageur peut bénéficier d’un avoir remboursable.

Enfin, si l’annulation est du fait de la compagnie, le passager aura le choix de reporter son voyage à la date et vers la destination de son choix, de demander un remboursement intégral de son billet ou de bénéficier d’un avoir. Ces mesures sont applicables jusqu’au 31 mars 2021.

Easyjet

Moins souple, la compagnie aérienne low cost Easyjet offre quelques petites possibilités. Dans un mail adressé à ses clients, celle-ci précise qu’il est possible de changer son vol vers n’importe quelle destination et date, sans payer de frais de changement, jusqu’à 14 jours avant le départ. Si le nouveau tarif est plus élevé, il sera alors demandé de payer la différence.

Le plus intéressant reste la possibilité, lors d’un changement de restrictions gouvernementales, de modifier son billet sans frais même dans les 14 jours avant le départ. Il faut néanmoins faire cette modification dans la semaine suivant l’annonce du gouvernement.

Vueling

Toujours pour aider les passagers impactés par la crise, Vueling propose de son côté de modifier la date, la destination ou le passager gratuitement. Il suffit pour cela que le passager annule sa réservation jusqu’à 48 heures au préalable. La compagnie lui « remboursera » alors le montant sous forme de Crédit de vol, qui permettra d’effectuer une nouvelle réservation pour la date, la destination et la personne de son choix.

Le Crédit de vol sera valable 18 mois à compter de sa date d’émission et pourra être utilisé pour réserver des vols disponibles jusqu’à sa date d’expiration.

Auteur

  • va

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L’agence de voyages dans le monde d’après (4/4) : l’évolution de la TMC pour mieux accompagner les futurs voyageurs – Déplacements Pros

Alors que le marché du voyage d’Affaires peine à entrevoir une reprise, la crise du COVID-19 a résolument amené les sociétés à revoir leur politique voyages. Les TMC, elles, devront revoir leur modèle afin de soutenir le secteur et répondre aux nouveaux besoins des voyageurs. Désormais, un avant et un après semble inévitable. 

Les différents acteurs du secteur s’accordent sur un point : la reprise n’est pas pour tout de suite. Si le trafic domestique, qu’il soit aérien ou ferroviaire, est en hausse par rapport au second trimestre 2020, le trafic international, lui, est en berne. En cause : des législations et conditions de voyages non uniformisées quelque soit le pays ou le continent. Les tests PCR, les mises en quarantaines ou bien encore la peur d’une contamination durant un déplacement rendent aujourd’hui le voyage d’Affaires (presque) impossible. Mais pour que le marché reprenne il faut que chacun des acteurs fassent preuve de solidarité entre eux. SBT, TMC, compagnies aériennes, GDS ou bien encore gouvernements, il en va de la survie d’un marché d’ores et déjà en grande difficulté.

Une digitalisation forcée mais obligatoire

Pour les agences spécialisées dans le Business Travel, la digitalisation semble désormais inévitable voire essentielle pour répondre aux besoins des entreprises et des futurs voyageurs. Les SBT de leur côté auront pour rôle d’accompagner ces TMC dans leur transition digitale et aider celles qui en ont besoin à repenser leur modèle. Si les économies de coûts feront évidemment parties des priorités, le duty of care, le bien-être du voyageur et la responsabilité écologique de l’entreprise seront également mis au cœur des nouveaux défis en matière de politique voyages. Résultat : ces politiques devront être modifiées et seront amenées à évoluer de façon constante pour de nouveau permettre une certaine mobilité des collaborateurs. Concernant la gestion des risques, l’approche se devra rationnelle tout en étant réaliste afin d’éviter de mettre en danger les travailleurs en déplacement. Une bonne communication sera également essentielle et le leakage, lui, s’apprête à être formellement proscrit afin de minimiser tout risque de contamination ou de déconvenue une fois sur place.

Le lien humain restera irremplaçable

Malgré une reprise en demi-teinte et des perspectives encore floues pour les mois à venir, tous s’accordent à dire que les déplacements n’en seront pour le moins essentiels à la reprise économique, et non pas uniquement concernant le marché du Business Travel. Si les réunions d’une heure ou deux à l’étranger ou un un simple rendez-vous client se transformeront plus régulièrement en visioconférence, les contrats d’affaires auront toujours besoin de contact humain pour créer un lien de confiance.  Les TMC auront ainsi un rôle à jouer dans la redéfinition même de ce qu’est le voyage d’Affaires aujourd’hui. Il se pourrait que demain, le voyage d’Affaires se résume pour certains à des trajets hebdomadaires entre la région et la capitale grâce à la mise en place du télétravail ou bien encore à de ponctuelles réunions d’équipes à l’étranger pour les entreprises internationales.

Forte d’une grande responsabilité, la TMC devra également éduquer, rassurer et accompagner les entreprises à revoir leur politique voyages en valorisant davantage l’aspect RSE afin de répondre à de nouvelles attentes et séduire de nouveaux profils de collaborateurs. Démontrer également qu’écoresponsabilité est capable de rimer avec voyager. Voyager, oui, mais mieux et (bien) accompagné.

Auteur :

Margot Ladiray

Source : L’agence de voyages dans le monde d’après (4/4) : l’évolution de la TMC pour mieux accompagner les futurs voyageurs – Déplacements Pros

L’agence de voyages et le monde d’après (3/4) : « Le confinement a été complétement chaotique » – Déplacements Pros

Face à la crise, le réseau d’agences Selectour a su se réorganiser afin de répondre aux besoins de ses clients. Si le choix de garder un ADN avant tout « offline » s’est révélé être un atout durant cette crise, elle a néanmoins remis en question certains modes de fonctionnement au sein des agences de voyages spécialisées dans le Business Travel, dont leur modèle économique. Patricia Morosini, directrice voyages d’Affaires chez Selectour, revient sur la gestion de la crise du COVID-19 et son impact sur un secteur qui était déjà en pleine mutation.

DeplacementsPros.com : Quelle est la situation actuelle chez Selectour ? Observez-vous une légère reprise ?

Patricia Morosini : Pour le moment nous ne pouvons pas parler de reprise car nous n’en avons pas. Nous parlons de rebond d’activité pour les mois de juillet et août aux environs de 40% environ par rapport à l’année précédente mais pas de reprise. Pour le mois de septembre nous espérions atteindre les 50% de retour à l’activité mais cela reste très variable en fonction des clients et des agences. Le trafic reste principalement domestique et les vols long-courriers sont minoritaires. De ce côté-là, chez Selectour nous nous considérons comme chanceux car nos clients sont principalement des PME/PMI et que leur retour aux déplacements est plus rapides car moins processés, contrairement au grands groupes.

Comment avez-vous géré cette crise, de son début jusqu’à présent ?

Nous avons continué d’assurer un service opérationnel et nous avons fait appel à des experts car, notamment au début, il y avait beaucoup de confusion concernant les compagnies aériennes et les démarches à suivre pays par pays. Nous avons ensuite procédé aux annulations et aux échanges de tous les voyages en cours et pour cela, les compagnies aériennes ne nous ont pas facilité la tâche, même si cela commence tout juste à se débloquer. Commercialement cela n’a pas été neutre et le confinement a été complètement chaotique. Aujourd’hui il y a de nombreux paramètres qui effraient les voyageurs et les entreprises dans la reprise des déplacements : fermetures des frontières, quarantaines, hôtels qui décident de fermer du jour au lendemain … L’un des seuls points positifs est que nos partenaires ont revu leurs conditions de réservation ou d’annulation qui sont désormais beaucoup plus souples.  Il y a davantage de flexibilité et cela pourrait favoriser la reprise. En revanche, pour l’aspect « sécurité », il y a encore une vraie crainte de la part des sociétés et des voyageurs.

Être une agence « physique » vous a-t-il été bénéfique en cette période de crise ?

Nous avions effectivement des équipes opérationnelles dans nos agences et dans certains pays ce qui a été une chance. Nous avons des experts qui répondent aux questions des voyageurs, même les plus spécifiques. Aujourd’hui nous finalisons davantage d’offre en offline qu’en online car les personnes ont besoin d’être rassurées et d’avoir un suivi ultra personnalisé. Nos équipes offline ont un rôle très important dans ce devoir d’information et d’accompagnement. Je pense que cela a mis en lumière l’importance des agences de voyages et leur rôle en tant que professionnels auprès des entreprises.

Comment voyez-vous l’année 2021 ?

Aujourd’hui notre mission est d’accompagner les entreprises et les aider à revoir leur politique voyages afin de se déplacer autrement et apprendre à composer avec des réglementations qui évoluent sans cesse. Cette crise va permettre une refonte profonde des politiques de voyages au sein des entreprises. Il y a une réelle nécessité à s’adapter aux nouveaux besoins. En parallèle, il nous faut rassurer les entreprises et pour cela nous attendons au plus vite une harmonisation des restrictions de voyage, du moins à minima en Europe. Nous sommes de toute façon dans l’attente et dépendants des autorités. Aujourd’hui les deux problématiques principales sont : les tests PCR et les quarantaines.

Y aura-t-il pour vous un avant et un après COVID-19 ?

Les entreprises vont effectivement probablement prendre conscience de l’importance de l’agence et de son assistance. Elles vont également davantage s’intéresser à l’aspect RSE. Cette crise a provoqué une réelle prise de conscience sur notre façon de voyager et de nous déplacer. Nous allons observer également un durcissement des règles concernant le leakage qui sera totalement banni. Tout déplacement hors politique voyages ne sera pas validé. Pour nous les agences de voyages, la réflexion se fait actuellement sur notre modèle économique. Avec cette crise nous avons pu voir que cela ne fonctionnait pas en période de crise … le marché s’apprête assurément à évoluer.

Auteur:

Margot Ladiray

Source : L’agence de voyages et le monde d’après (3/4) : « Le confinement a été complètement chaotique » – Déplacements Pros

L’agence de voyages et le monde d’après (2/4) : « L’enjeu pour la plupart des TMC va être de résister à cette crise face aux acteurs internationaux » – Déplacements Pros

Alors que la crise liée au COVID-19 a permis d’accélérer la prise de conscience concernant notre façon de voyager, la jeune pousse The TREEP se donne aujourd’hui comme mission d’accompagner les sociétés dans leur transition écologique et digitale. Empreinte carbone, digitalisation, gestion des risques … Pour les acteurs du voyages d’Affaires il y aura résolument un avant et un après. Entretien avec Laurent La Rocca, fondateur et CEO de The Treep.

DeplacementsPros.com : Quel est votre rôle aujourd’hui durant cette période de crise ?

Laurent La Rocca :  Aujourd’hui nous éditons des logiciels pour les agences de Business Travel (SBT). Nous souhaitons leur apporter, à travers nos solutions, une dimension d’écoresponsabilité. Notre mission est de réduire le stress et l’empreinte carbone des voyageurs. Avec l’arrivée du COVID-19 les entreprises sont désormais portées au-delà de leurs attentes « premières » et favorisent davantage la gestion du risque et la RSE. Notre rôle principal aujourd’hui est de les aider dans le monde « post-COVID ».

Comment les accompagnez-vous ?

Nous travaillons surtout sur les enjeux liés à la reprise car le trafic international est quasiment à l’arrêt. Seul le domestique reprend progressivement, notamment dans le secteur du public où la reprise va même au-delà de nos prévisions. L’idée est aujourd’hui d’accompagner nos clients pour ‘tenir’ face à cette crise ; comment équiper les TMC pour préparer la reprise. Nous profitons de cette ‘accalmie’ pour accompagner les entreprises et les encourager à s’équiper avec de nouveaux outils, plus modernes et mieux adaptés au monde de demain. Si le secteur traverse assurément une crise extrêmement importante, nous pouvons également y voir des points positifs. Cela nous permettra peut-être de nous poser certaines questions essentielles comme, comment améliorer le futur ? L’enjeu pour la plupart des TMC va notamment être de pouvoir résister à cette crise face aux acteurs internationaux.

Quel va-t-être l’impact sur les entreprises et notre rapport à notre lieu de travail ? 

La crise sanitaire a provoqué une digitalisation forcée des entreprises et une arrivée massive du télétravail. Or, le 100% télétravail ne fonctionne pas car nous perdons en lien humain . Nous l’observons aujourd’hui, lorsqu’il s’agit de négocier un contrat commercial ou de vérifier un site, le télétravail ne fonctionne pas. Nous allons ainsi évoluer vers un rythme de travail hybride en 2021 et notre rôle sera d’accompagner les sociétés vers un parcours 100% digital pour les aider dans cette transition. Le second impact de cette crise est que nous devons rassurer l’employeur et le collaborateur de cette peur « irrationnelle » du COVID-19. Nous devons apporter de la rationalité sur le risque de contamination lors d’un déplacement. En effet, les entreprises sont actuellement beaucoup moins permissives sur les déplacements et perdent en impact commercial, de négociation ou tout simplement de contrôle. Lorsque les contraintes liées aux déplacements seront levées, le marché commencera à repartir. Il faudra alors que nous soyons capables d’accompagner les TMC et les entreprises sur une gestion du risque complète, avant, pendant et après le voyage.

Voyagerons-nous de façon différente ?

Les entreprises ne vont de toute façon pas avoir le choix que de tenir compte de la volonté de leurs collaborateurs et devront ainsi s’intéresser davantage à la valeur écoresponsable. Elle pourra l’ignorer mais à terme, cela la mettra en danger. Soyons clair : écoresponsabilité ne rime pas obligatoirement avec augmentation des coûts. Pour être compétitive, une entreprise se devra d’avoir une bonne politique RSE et environnementale. C’est là où nous avons notre carte à jouer puisque au lieu d’interdire certaines options de voyage nous appelons au bon sens des utilisateurs. Les entreprises déclarant compenser leur empreinte carbone ? Du greenwashing. Les mécanismes de compensation prennent beaucoup de temps à être développés et ce temps, nous ne l’avons plus. Il y a aujourd’hui, plus que jamais urgence à réagir et à valoriser l’économie de CO2.

auteur :

Margot Ladiray

 

Source : L’agence de voyages et le monde d’après (2/4) : « L’enjeu pour la plupart des TMC va être de résister à cette crise face aux acteurs internationaux » – Déplacements Pros

Les destinations plébiscitées par les voyageurs et sur lesquelles miser d’ici Noël 

France, Europe et DOM-TOM restent privilégiés par les voyageurs français cet automne, à en croire les tendances de réservations des voyagistes. 

Malgré la crise sanitaire et le renforcement des protocoles mis en place dans plusieurs grandes villes, les Français sont invités à voyager cet automne.« J’incite les Français à réserver » pour les vacances de la Toussaint, a ainsi déclaré il y a quelques jours le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, promettant par ailleurs que le gouvernement allait « tout faire » pour que la saison touristique « jusqu’à Noël puisse se dérouler ».

Mais où envoyer vos clients d’ici la fin de l’année ? Pour se faire une petite idée des tendances, et évidemment des destinations accessibles, plusieurs voyagistes et spécialistes du secteur ont dévoilé les intentions de voyages des touristes français pour les semaines à venir.

C’est le cas notamment de Lidl Voyages, qui a publié son top 3 des destinations plébiscitées par les voyageurs pour les vacances de la Toussaint. Sans grande surprise, la France se classe en tête, avec + 54% de sa clientèle ayant réservé dans l’Hexagone. Cette dernière privilégie en particulier la Bretagne, la Vendée ou le Sud-Ouest.

Le boom des DOM-TOM

À l’étranger, ce sont la Tunisie et l’Espagne qui attirent le plus les voyageurs. Sans oublier la très forte progression des DOM-TOM. Lidl Voyages note en effet une explosion de ses ventes sur ces destinations, avec + 145% de réservations sur la Martinique et + 100% sur la Réunion, en comparaison avec la même période en 2019.

La plateforme Ulysse, spécialiste de la réservation de billets d’avion, a elle aussi établi son classement des villes les plus réservées en ligne par ses clients pour les vacances d’octobre. En tête, on retrouve Venise, Athènes et Genève. Suivent également dans le palmarès : Marseille, Séville, Amsterdam, Cracovie, Porto et Naples. On notera enfin la présence dans ce top 10 d’une destination beaucoup plus lointaine, Mexico, qui n’exige pour le moment pas de test PCR pour entrer sur son territoire.

Ces villes et pays précédemment cités se retrouvent également dans les tendances de TUI France. Les plus vendus par le tour-opérateur – qui propose à ses clients des séjours dans ses clubs Marmara et Lookéa – sont ainsi l’Espagne, la Grèce, la Tunisie, la Martinique et le Portugal.

Autant de destinations sur lesquelles parier en attendant la prochaine réouverture de pays plus lointains.

Auteur

  • Brice Lahaye

Source : Les destinations plébiscitées par les voyageurs et sur lesquelles miser d’ici Noël 

5 compétences qui feront la force des agents de voyages de demain  

Amadeus a publié cette semaine une nouvelle étude portant sur les compétences des agents de voyages de demain. Tour Hebdo fait le point sur ce qu’il faut en retenir.

« À mesure que les voyages dans le monde reprennent, les voyageurs peuvent trouver que la planification de leur prochain voyage est un peu plus complexe et difficile. Nouvelle réglementation autour des restrictions, des exigences, des quarantaines et des déplacements, disponibilité des vols… Cela nécessite du temps, des connaissances et de l’expérience. Les consultants en voyages ont un rôle clé à jouer dans la reconquête des voyageurs ».

Ce constat, fait par Amadeus dans sa nouvelle étude sur les compétences des agents de voyage de demain, est clair. Pour mener à bien cette reconquête, les professionnels du tourisme, et plus particulièrement les agents de voyages, devront compter sur plusieurs compétences primordiales. En voici cinq sur lesquelles miser avant tout.

1 – L’empathie

« L’empathie joue un rôle important dans la construction mémorable des voyages – que ce soit pour affaires ou pour les loisirs », prévient Amadeus. Rien de plus important en effet que de se mettre à la place du voyageur, de surcroît dans une période inédite où les doutes et craintes se multiplient avant ou pendant le voyage. Avec des contrôles aux frontières, des politiques de voyage et restrictions sanitaires en évolution permanente, le contact humain et la compréhension deviennent primordiaux.

2 – Une équipe solide

Au sein de l’industrie du voyage, 50% des dirigeants à qui Amadeus a pu s’adresser ont déclaré que leur équipe était leur facteur de succès le plus fort. Un chiffre encore plus important en Europe, où 63% des dirigeants d’agences de voyages assurent que c’est le principal facteur de réussite. Gérer une crise ou des situations délicates, relancer l’activité et préparer l’avenir ne se fait pas seul ! Le meilleur agent de voyages est en effet entouré de collègues qui peuvent l’orienter, le conseiller, le soutenir et l’aider à tout moment.

3 – L’aisance numérique

Les compétences numériques s’avèrent elles aussi indispensables aujourd’hui. La demande dans ce domaine a augmenté pour tous les emplois et toutes les industries, y compris celle du voyage. « De nos conversations avec plus de 35 leaders d’agences de voyages dans le monde, beaucoup ont dit avoir du mal à remplir les rôles requis pour gérer les nouvelles technologies. Trouver les bonnes compétences étaient l’une des trois principales préoccupations mis en évidence dans notre enquête », note Amadeus. Pour aider les entreprises avec les technologies, la société de gestion spécialisée dans la distribution et la vente de services de voyages a d’ailleurs mis en place Travel-19, une interface qui fournit des conseils de voyage fréquemment mis à jour provenant de diverses sources officielles.

4 – La présence sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux – qui vont de pair avec le développement technologique cité précédemment – sont également nécessaires pour le bon fonctionnement des entreprises du tourisme. « Alors que de nombreux milléniaux choisissent leur prochain voyage sur la façon dont la destination est ”Instagrammable” et que le bouche à oreille est la forme de recommandation la plus fiable, les consultants en voyages devraient aujourd’hui être actifs dans les médias sociaux », estime Amadeus. Les compétences en matière de réseaux sociaux doivent être acquises par toutes les équipes en contact avec les clients, et plus seulement par le service marketing. Partager régulièrement des contenus sur Facebook, Instagram, Twitter ou encore Tik Tok permettra à la fois de fidéliser les clients et de toucher des nouveaux publics.

5 – La réactivité

Enfin, les vendeurs de voyages devront réussir à s’adapter à des lieux de travail en constante évolution et être en mesure de réagir rapidement. Concrètement, il leur faudra mettre à jour et rafraîchir continuellement leurs compétences. « Dans un marché difficile, la capacité de penser différemment et réagir plus vite sera la clé », rappelle l’entreprise de gestion. L’aptitude d’une agence à pouvoir communiquer en temps réel, fournir une information solide et être disponible à tout moment – en somme, être la plus réactive possible – lui permettra ainsi de renforcer le lien de confiance avec ses clients.

Auteur

  • Brice Lahaye

Source : 5 compétences qui feront la force des agents de voyages de demain  

Voyagistes : le chômage partiel indemnisé à 100% est prolongé jusqu’à fin décembre

La prolongation du dispositif s’applique aux secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, incluant les agences de voyages et les TO.

Quelques heures après avoir annoncé le prolongement du dispositif de chômage partiel avec une indemnisation à 100% jusqu’au 31 décembre prochain pour les hôtels, cafés, et restaurants (HCR), le gouvernement dévoile de nouvelles mesures. Ce mercredi, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé à l’AFP que cette prorogation allait finalement concerner « tous les secteurs protégés », à 100%, jusqu’à la fin de l’année.

« On a pris la décision de maintenir l’activité partielle avec zéro reste à charge pour tous les secteurs protégés » comme la culture, l’événementiel ou le sport, a déclaré la ministre à l’AFP, invoquant un souci de « lisibilité » après la décision prise en ce sens pour le secteur HCR. L’objectif est de protéger l’emploi, alors que l’épidémie gagne du terrain.

« Bruno Le Maire, Elisabeth Borne et Jean-Baptiste Lemoyne m’ont confirmé que cette prolongation à 100% jusqu’au 31 décembre concernaient les entreprises immatriculées, soit les agences et les tour-opérateurs », nous confie cet après-midi Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage. La période pourrait même être prolongée au-delà de cette date pour les entreprises du secteur, espère-t-il.

Un secteur « identifié » par le gouvernement

« Bruno Le Maire travaille également à court terme sur le relèvement des critères du fonds de solidarité, ajoute Jean-Pierre Mas. Il a aussi pris en compte ma demande d’exonération des charges sociales patronales pour réduire le coût du travail. »

De quoi satisfaire le patron du syndicat, inquiet pour le secteur tout entier ? « Ce qui me satisfera, c’est le redémarrage de l’économie, des voyages et des mobilités, répond-il. Mais ces mesures sont déjà encourageantes, et montrent que notre secteur est fortement touché par la crise et clairement identifié par le gouvernement. »

Les secteurs dits « protégés », les plus touchés par la crise, sont listés en annexe d’un décret de juin 2020 consacré à l’activité partielle. Ils auraient dû avoir un reste à charge de 15% pour l’employeur à compter du 1er novembre.

Source : Voyagistes : le chômage partiel indemnisé à 100% est prolongé jusqu’à fin décembre

Ce qu’il faut retenir de l’accord Air France-KLM / Amadeus sur la distribution des produits via NDC 

Accessibilité de l’offre, contenu, surcharge … Retrouvez ici l’essentiel à savoir sur le nouvel accord liant Air France-KLM et Amadeus France.

# L’offre accessible

Le groupe Air France-KLM et Amadeus ont annoncé aujourd’hui un accord de distribution NDC prévoyant que l’offre NDC d’Air France-KLM soit accessible aux agences de voyages via la plateforme Amadeus et les solutions Amadeus compatibles avec NDC.

Les agents de voyages pourront ainsi rechercher, comparer, réserver et gérer l’après-vente des offres Air France-KLM à travers un affichage consolidé unique accessible via leur propre solution Amadeus, (Travel API ou Selling Platform Connect). Pieter Bootsma, Chief Revenue Officer Air France-KLM, précise que : « Cette innovation va permettre à nos clients de bénéficier d’offres plus attractives et personnalisées, comme une tarification dynamique et des offres combinées sur mesure ». Pour accéder à ce contenu diffusé via NDC, les agences devront signer des accords bilatéraux avec Air France-KLM et Amadeus. Amadeus permettra également aux voyageurs d’affaires de réserver via NDC par l’intermédiaire de Cytric Travel & Expense.

# Le calendrier
Les premières étapes de vente (shop, order, pay) ont déjà été intégrées et des agences pilotes pourront réserver via NDC en utilisant la plateforme Amadeus d’ici à la fin de l’année. L’intégration complète, incluant les fonctions d’après-vente, devrait être réalisée au cours du premier semestre 2021. À savoir toutefois qu’il n’y pas plus de 20% des compagnies qui sont sur NDC avec seulement 20 % de leur contenu. Ce qui ne représente pas plus de 4% de l’offre aérienne mondiale. Pour autant, dans quelques années l’ensemble du catalogue aura migré puisque c’est le choix technologique retenu par tous les acteurs du marché, dont les GDS.

# La productivité pour l’agent de voyages 
Il faudra vérifier dans la pratique, mais cette intégration promet une même productivité que celle offerte par la norme ATPCO/AOG sur laquelle repose l’offre GDS depuis plus de 20 ans, avec une qualité de service étendue.

# La surcharge GDS
La distribution attendait les informations de pied ferme. La nouvelle est tombée : Air France appliquera bien une surcharge de quelques euros par segment payé par le client, quand l’agence passera par Amadeus pour faire sa réservation. Une décision qui devrait faire des remous dans la profession.

Auteur

  • Rémi Bain-Thouverez

Source : Ce qu’il faut retenir de l’accord Air France-KLM / Amadeus sur la distribution des produits via NDC 

Ouverture des frontières : des conseillers en voyage au bord de la crise de nerf 

Dans les agences de voyage, il suffit d’interroger, non pas les patrons, mais les conseillers qui sont en direct avec les clients, pour se rendre compte des difficultés à répondre aux clients actuellement. Oui les frontières rouvrent mais de nombreux pays imposent certaines règles et d’autre aucune …. Comment s’y retrouver ?

Il y a les pays, leurs règles et celles des compagnies aériennes

Les pays européens rouvrent progressivement leurs frontières. À partir du 1er juillet, des pays hors espace Schengen devraient en faire de même. Mais c’est le désordre absolu car certains pays imposent leurs conditions d’entrées. Il faut donc voir cas par cas. Et il est nécessaire de revoir ces conditions car chaque jour, celles-ci peuvent changer.

Pour le transport aérien ou le transport ferroviaire, on assiste à un même flou. Les compagnies affichent des vols et les annulent peu de temps après en fonction du remplissage ou d’un manque de disponibilités d’appareils. Les conseiller en voyage sont au bord de la crise de nerf et on peut les comprendre !

Le transport aérien impose ses règles

Dans les aéroports comme dans les gares d’ailleurs, le port du masque est obligatoire. Il est également obligatoire dans les avions et dans les trains. Les passagers sont scrutés par des caméras thermiques afin d’identifier les passagers fiévreux.

Les compagnies aériennes peuvent prendre des dispositions particulières, comme l’obligation de remplir une déclaration de santé. L’embarquement peut être refusé aux voyageurs présentant une température de 38°C ou plus et à ceux qui ne veulent pas porter le masque.

Le Portugal attend ses touristes mais les îles imposent des restrictions

Le Covid-19 est réapparu à Lisbonne. Cela contraint les autorités du Portugal à la prudence. Le pays avait échappé, jusqu’à aujourd’hui, à une flambée d’infections. Afin d’assurer une sécurité maximum, les autorités ont décidé de nouvelles mesures de confinement, dans la capitale. La réouverture des frontières devrait être effective aujourd’hui 1er Juillet.

Les mesures de quarantaine sont levées, sauf dans les archipels (Madère ou les Açores). Un test de dépistage est obligatoire et en cas de résultat positif au test (effectué à l’arrivée), les voyageurs devront respecter une quarantaine de 7 jours à Madère et de 14 jours dans les Açores.

Il faut noter que le label «Clean & Safe», mis en place par le ministère du Tourisme dès le mois d’avril, certifie que les restaurants, hôtels et opérateurs de tourisme respectent les règles sanitaires.

On peut aller en Espagne mais certaines consignes sont demandées

L’Espagne a rouvert ses frontières le 21 juin, soit plus tardivement que ses voisins européens. À leur arrivée, les voyageurs pourront être soumis à un contrôle de leur température et être interrogés sur leur lieu de séjour dans le pays.

Il est obligatoire de porter un masque dans un lieu public fermé quand la distance de 1,5 mètre ne peut pas être respectée, sous peine de recevoir une amende de 100 euros. L’accès à certains lieux publics (piscines, plages, hôtels, restaurants, salles de spectacle…) peut être plus ou moins restreint en fonction des régions.

Certaines particularités à suivre vers l’Italie

Toute la péninsule est accessible, mais une mesure de restriction s’applique aux déplacements vers la Sardaigne. Avant d’embarquer dans un avion ou un bateau pour ces régions, les voyageurs doivent remplir un questionnaire de santé. Ce protocole s’applique à deux autres régions du pays : la province des Pouilles (Bari) et celle de Basilicate (Potenza).

En Croatie, les touristes arrivent

En Croatie, les touristes doivent disposer d’une preuve de réservation d’un hébergement. Les voyageurs doivent remplir un formulaire sur le site www.entercroatia.mup.hr avant leur arrivée. Il y aurait actuellement 350 000 touristes étrangers en Croatie, selon le ministre de l’Intérieur, Davor Bozinovic.

La Grèce : des tests PCR aléatoires

À partir du 1er juillet, le tourisme en Grèce s’ouvre et les arrivées internationales sont autorisées à entrer depuis tous les aéroports du pays et pas seulement Athènes et Thessalonique.

Certains pays sont encore soumis à des restrictions comme la Grande-Bretagne, la Suède, les États-Unis, la Russie, Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Macédoine du Nord.

Il y a quelques jours, les passagers d’un vol Qatar Airways ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité la Grèce à mettre fin à tous les vols de cette compagnie aérienne vers la Grèce. L’accès par la route est théoriquement possible, mais l’Albanie et la Macédoine du Nord restent fermées aux étrangers.

Quant aux liaisons maritimes avec l’Italie, au départ de Brindisi, elles tournent au ralenti. À partir du 1er juillet, des tests PCR pourront être menés de manière aléatoire dans les aéroports ; ils étaient obligatoires jusqu’alors.

En Hollande … la réservation d’un lieu de séjour serait obligatoire

Aux Pays-Bas, la réservation du lieu de séjour est obligatoire, à défaut l’entrée sur le territoire pourra être interdite. C’est ce qu’indique le site France Diplomatie. Par contre, nos amis hollandais risquent d’être nombreux à venir en France comme ils le font chaque année.

Le Royaume-Uni : peut-être oui…. Peut-être non …

Les frontières du Royaume-Uni restent ouvertes, mais tout voyageur arrivant sur le territoire doit se soumettre à une quatorzaine. Dans les prochains jours, les ressortissants d’un certain nombre de pays seront exemptés de la quarantaine imposée aux voyageurs en provenance de l’étranger.

Le gouvernement est entrain de discuter de ces arrangements avec des pays, dont la France, la Grèce et l’Espagne. On devrait en savoir plus cette semaine.

Les îles françaises se rouvrent avec précautions

Les déplacements vers les territoires d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) nécessitent un test de détection du Covid-19, en juillet et en août avant toute arrivée en outre-mer, mais les mesures de quarantaine seront supprimées.

La Tunisie … selon Hakim Tounsi

« Dès le 1er juillet prochain, les personnes résidentes en France quelle que soit leur nationalité pourront se rendre en vacances en Tunisie en présentant à l’embarquement un test RT-PCR négatif de moins de 120 heures (5 jours) explique Hakim Tounsi le président du tour opérateur Authentique.

« L’occupation des hôtels sera limitée à 50 % de leur capacité d’accueil. Il faudra s’attendre à une sensible amélioration de la qualité de service dans les hôtels tunisiens cet été du fait de la limitation à 50 % du taux d’occupation
». Il reste à voir les possibilités de transport ! Ce n’est pas gagner mais cela avance !

Les agents de voyages sont parfois perdus et c’est bien normal

Il faut vraiment suivre les éventuels changements au jour le jour. Aussi bien sur l’entrée vers une destination que le départ d’un vol. Certains clients indiquent à des agents de voyages qu’ils ne souhaitent pas suivre certaines règles imposées par la destination. On peut lire tout cela sur les réseaux sociaux dont Facebook. L’aide entre agents de voyages est de mise !

Emmanuelle Llopp répond même le Dimanche

Elle est bien connue de la profession et intervient régulièrement sur les réseaux sociaux et la presse. Elle ne compte pas son temps pour répondre aux agents souvent perdus dans les questions des clients.

Dimanche 28, nous lisions : « Bonsoir les AGV . Un peu de droit en ce dimanche soir ? Pour les conditions sanitaires d’accès dans un pays, il entre dans votre obligation d’information de prévenir le client si elles changent après la conclusion du contrat. Ce n’est pas un élément des prestations que vous vendez mais une contrainte de l’État de destination donc si le client ne veut pas s’y plier et préfère annuler, ce sera à ses frais ».

Elle répond également sur la question de savoir si les éléments essentiels du contrat se trouvent modifiés du fait des mesures covid, par opposition aux éléments mineurs.

« Pour l’instant, aucune décision judiciaire n’a été rendu donc on avance un peu à tâtons il est vrai. Donc c’est à vous d’apprécier si les éléments impactés sont majeurs ou mineurs. Dans le premier cas, le client pourrait effectivement considérer que son contrat ne sera pas respecté et donc annuler, tandis que l’agence pourrait alors invoquer l’ordonnance pour faire un avoir plutôt qu’un remboursement immédiat. Dans le second cas, l’annulation se fera aux frais du client (aménagement des horaires, du buffet etc… : cela ne supprime pas les prestations) ». Chapeau Maître Llopp !

Bon courage aux professionnels qui sont au contact des clients. On pense également aux centres d’appels, comme Keepcall, qui sont submergés de questions les plus diverses. Le temps de communication avec les clients aurait triplés par rapport à l’avant Covid-19 !

Serge Fabre

Source : Ouverture des frontières : des conseillers en voyage au bord de la crise de nerf